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Équipements culturels

  • 2013
  • 2015
  • 2019

Atlas [[currentYear]] — Ce qu'il faut retenir

DES ORGANISATIONS TRÈS DIVERSES SELON LES TERRITOIRES

La répartition des compétences entre villes et EPCI varie beaucoup selon les contextes locaux et l’évolution des intercommunalités. La gestion des équipements culturels est principalement communale, sauf pour certains équipements d’intérêt communautaire. On observe parfois un recours à la formule du syndicat mixte associant plusieurs villes, l’État et la région pour la gestion d’un opéra ou à un syndicat à l’échelle départementale pour les enseignements artistiques et culturels. Les politiques culturelles locales peuvent être mises en œuvre à partir d’EPCC (Etablissements Publics de Coopération Culturelle), formule qu’on trouve régulièrement pour la gestion de salles de spectacle des grandes villes. Le recours aux associations reste également très fréquent. Les politiques culturelles des grandes villes mobilisent un grand nombre d’intervenants publics, État, régions et départements dans le cadre de compétences partagées et de la grande diversité des interventions (lecture publique, enseignements artistiques et culturels,...).


UNE GESTION COMBINÉE

La moitié des grandes villes gèrent leur politique culturelle en combinant plusieurs modes de gestion selon les équipements concernés. Mais la part de la gestion directe reste prédominante (45 %). Ainsi, la gestion déléguée est aujourd’hui principalement utilisée pour la gestion de salles de spectacle, ou parfois la boutique de quelques musées.


RÉFLEXION SUR LA RÉVERSIBILITÉ DES MODES DE GESTION CHOISIS

Un quart des collectivités réfléchissent à la réorganisation de leur mode de gestion actuel, soit par la création d’une société dédiée, soit par une forme de délégation.

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L'INTERCOMMUNALITÉ POUR LES GRANDS ÉQUIPEMENTS

La gestion des équipements culturels reste communale pour 49 % des villes mais elle est de plus en plus partagée entre communes et intercommunalités (45 %), notamment pour la gestion d’équipements d’intérêt communautaire, comme les médiathèques et les salles de spectacles. Dans les villes de moins de 100 000 habitants, le développement d’équipements culturels intercommunaux est moins important (26 %). Dans les très grandes villes, on confie parfois la gestion d’équipements prestigieux (et coûteux) tels qu’un opéra à un syndicat mixte associant plusieurs villes, l’État et la région. La gestion peut aussi passer par des EPCC (Etablissements Publics de Coopération Culturelle) et le recours aux associations reste également très fréquent.

GESTION DIRECTE DANS LES VILLES DE MOINS DE 100 000 HABITANTS

La gestion directe des équipements culturels est beaucoup plus importante dans les villes de moins de 100 000 habitants (81 %) que dans celles de plus de 100 000 habitants (45 %), la combinaison des modes de gestion directe et de gestion déléguée étant de 15 %. Le recours à la gestion directe est passé de 87 % en 1990 à 81 % aujourd’hui. Dans le même temps, l’emploi de la combinaison des deux modes de gestion est passé de 10 % à 15 %. La moitié des villes de plus de 100 000 habitants gèrent leur politique culturelle en combinant plusieurs modes de gestion selon les équipements concernés et certains services (salles de spectacle, boutique de musée...).

LES MODES DE GESTION EN DÉBAT

En période de baisse des ressources financières, les budgets culturels sont souvent soumis à de fortes pressions. 21 % des collectivités réfléchissent à la réorganisation des modes de gestion actuels de leurs équipements culturels, soit par la création de sociétés dédiées, soit par une forme de délégation. Dans beaucoup de villes de moins de 100 000 habitants, le débat porte aussi sur le transfert des politiques culturelles à l’échelle intercommunale.

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UN PARTAGE DES COMPÉTENCES

La gestion des équipements culturels est assurée à l’échelle communale dans plus de la moitié des territoires (51%). Les responsabilités sont le plus souvent partagées en fonction de la diversité des équipements. Tout comme pour les autres services publics locaux, c’est la charge des investissements à consentir qui déterminera le partage des compétences entre les villes et les intercommunalités.


LA STABILITÉ GÉNÉRALE DES MODES GESTION

La gestion directe exclusive a légèrement baissé (70% en 2018 contre 73% en 2000 et 78% en 1990) mais reste dominante. La gestion déléguée reste marginale, elle ne représente que 4%. Les responsables territoriaux ont recours à la mixité des modes de gestion dans 26% des cas. Cela s’explique par la diversité des équipements culturels et des choix de gestion adaptés à leurs spécificités.


UNE TRÈS GRANDE STABILITÉ DANS LES MODES DE GESTION

Seulement 4% des responsables territoriaux conduisent aujourd’hui une réflexion sur l’évolution des modes de gestion. Cette réflexion concerne souvent un équipement culturel qui nécessite des investissements ou une réorganisation de sa gestion.

Le saviez-vous

Tendances et chiffres clés en [[ currentYear ]]

Notre échantillon porte sur [[ texts.total ]] collectivités.

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