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Équipements sportifs

  • 2013
  • 2015
  • 2019

Atlas [[currentYear]] — Ce qu'il faut retenir

DES ÉQUIPEMENTS À RESPONSABILITÉ PARTAGÉE

On observe dans une majorité de villes le partage des compétences entre la ville et l’EPCI (60 %). Les équipements de proximité restent de la compétence communale, souvent à l’échelle du quartier. En revanche, les grands équipements ont généralement été transférés aux EPCI.

UNE GESTION COMBINÉE POUR CERTAINS ÉQUIPEMENTS

Alors que 60 % des collectivités préfèrent gérer directement leurs équipements sportifs, certains équipements tels que les piscines ludiques ou centres aquatiques sont confiés à des entreprises privées de même que les patinoires. Parfois la gestion du grand stade de la ville est confiée au club sportif fanion dans le cadre d’une convention d’occupation du domaine public. Pour la réalisation de grands stades ou de grandes salles, quelques villes ont eu recours au Contrat de partenariat.

RÉFLEXION SUR LA REVERSIBILITÉ DES MODES DE GESTION CHOISIS

Plus de 30 % des collectivités réfléchissent à la réorganisation de leur mode de gestion actuel, soit par la création d’une société dédiée, soit par une forme de délégation. Les grandes compétitions sportives internationales nécessitent la modernisation du patrimoine sportif français et les grandes villes en font un élément d’attractivité. Le rapport Arenas 2015, remis en 2010 au gouvernement, préconisait un plan ambitieux de construction d’un parc de salles de jauge moyenne, de 5 000 à 8 000 places, dont les grandes villes sont aujourd’hui parties prenantes.

Atlas [[currentYear]] — Ce qu'il faut retenir

UNE COMPÉTENCE MAJORITAIREMENT COMMUNALE

Dans 78 % des villes, la gestion des équipements sportifs est une responsabilité communale (10 %, intercommunale). On observe toutefois une tendance à la responsabilité partagée (10 %) entre intercommunalité et commune, les équipements de proximité restant alors de la compétence communale, souvent à l’échelle du quartier. En revanche, les grands équipements sont progressivement transférés aux EPCI. On observe une forte différence entre les villes de plus et de moins de 100 000 habitants, ces dernières pratiquant moins de gestion intercommunale et ayant peu de grands équipements et stades pouvant accueillir des compétitions internationales.

DES MODES DE GESTION QUI TIENNENT COMOTE DE LA DIVERSITÉ DES ÉQUIPEMENTS

Globalement, 71 % des collectivités gèrent directement leurs équipements sportifs, mais on constate que de plus en plus d’équipements de sports loisirs, tels que les piscines ludiques, centres aquatiques, patinoires sont confiés à des opérateurs. De même, la gestion des grands stades dans les villes de plus de 100 000 habitants est confiée au club sportif fanion dans le cadre d’une convention d’occupation du domaine public. Le « naming » fait de plus en plus son apparition.

MONTÉE EN PUISSANCE DE LA GESTION DÉLÉGUÉE

La gestion directe subit une érosion régulière puisqu’elle culminait à 93 % au début des années 1990. Là encore, le recours à la combinaison des modes de gestion se manifeste clairement puisqu’il passe de 6 % en 1990 à 13 % aujourd’hui. Dans les villes de moins de 100 000 habitants, la gestion directe reste plus marquée (84 %), devant la combinaison des modes de gestion directe et déléguée (13 %).

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UNE GESTION ENCORE MAJORITAIREMENT COMMUNALE

La gestion des équipements sportifs reste majoritairement assurée par les communes (51%) mais les intercommunalités disposent aujourd’hui de cette compétence à hauteur de 32%, une proportion importante, en progression régulière. Il faut aussi souligner le choix d’une compétence partagée entre les communes et leur intercommunalité dans 17% des cas, les équipements de proximité restant gérés par les communes et la gestion des grands équipements étant confiée à l’intercommunalité.


GESTION DIRECTE ET MIXITÉ DES MODES DE GESTION

Dans les trois quarts des villes et agglomérations, la gestion des équipements sportifs se fait en gestion directe mais on observe une baisse sensible pour ce mode de gestion exclusif (92% en 1990, 74% en 2018). Pour autant, le recours à la gestion déléguée exclusive ne représente que 3% des cas. Cela s’explique par la diversité des équipements sportifs à gérer et, naturellement, la gestion combinée progresse de 6% en 1990 à 23% en 2018. Durant cette période, on a vu se développer de nouveaux équipements de sport-loisirs dont la gestion est confiée à des opérateurs privés spécialisés.


DES CHOIX DE GESTION PEU REMIS EN CAUSE

10% de notre échantillon mènent une réflexion sur la réversibilité de leur mode de gestion actuel. Pour eux, le débat porte souvent sur la modernisation des équipements et sur l’adaptation de la réponse de la collectivité aux nouvelles pratiques des habitants.

Le saviez-vous

Tendances et chiffres clés en [[ currentYear ]]

Notre échantillon porte sur [[ texts.total ]] collectivités.

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